Way not to go home~ [PV Lya and Arthur]

Pour une fois dans son travail, Arthur n'avait aucun rendez-vous ce jour-là. Est-ce un hasard ou bien une simple coincidence dans son agenda ? Il fit comme si de rien était. Il aimait bien avoir du temps libre devant lui et le consacrer à aller voir des amis. Il prit avec lui un de ses animaux de compagnie. Un furet. Non, celui-ci ne puait pas comme les autres. Il avait bien pris son bain et il était apprivoisé. Il ne mordait pas comme la plupart le fond et il adore particulièrement les enfants. C'était un animal qu'appréciait Arthur car il était amusant et très joueur. Il se comporte comme un chien et un chat.

Le jeune aristocrate caressa son furet dont le nom était Alfred (XD) un peu avant de le mettre sur son épaule et alla dans le grand salon. Là se trouvait ses parents, l'un assis dans un fauteuil, l'autre près de la grande cheminée en train de regarder d'un regard songeur le feu qui crépitait.

- Père, mère ! Je vais aller voir des amis ! Donc je sors pour quelques temps à l'extérieur. Au cas où ne m'attendez pas pour le diner de ce soir. Je préfére le dire si je me rends compte trop tard qu'il est une heure tardive et que je suis encore chez un ami.

Le père sourit et lui dit qu'il avait quartier libre. C'était le genre de parents qui ne se souciait pas de ce que pouvait bien faire son fils du temps que cela reste dans les normes. Le père faisait confiance à Arthur ce qui arrangeait largement le jeune homme. Il sait que de toute façon c'était un garçon ayant des responsables et qu'il était honnete. Du moins c'était ce que le père pensait de son fils. Bien sur la vérité aurait été bien dure pour les parents Kirkland mais c'était bien là tout l'enjeu de la vie qu'avait pris Arthur. Le risque que son secret serait révélé aux gens.

Il sortit de la pièce respectueusement en leur disant au revoir et qu'il reviendrait dans la soirée ou bien le lendemain. Puis possedant toujours son furet sur l'épaule il quitta le manoir pour aller voir ses amis. Ce n'était pas si loin que cela. Ils étaient, eux, aussi retiré de la grande ville qu'était Londres et vivait tranquillement dans leur manoir ou maison dans un petit village. Quand Arthur fut arrivé dans le premier village, il salua chaque personne passant à côté de lui et joua un peu avec les enfants. Le jeune aristocrate aimait s'occuper des enfants. On pouvait dire que c'était le contraste entre celui bravant la mer et celui qui vivait sur la terre ferme. Alfred, lui, se faisait poursuivre par les enfants et Arthur était amusé par son petit animal de compagnie. C'était bien là son loisir et sa passion de jouer avec les enfants. Si Arthur le voulait il pourrait le laisser pendant une journée, l'animal resterait à garder les enfants comme un gentil chien.

Toute la journée Arthur fit le tour des patés de maison en demandant des nouvelles des familles, en leur rendant visite et en leur parlant des nouvelles des autres villages et villes. On pouvait dire qu'il était un peu le messager mensuel de ses patés de maisons. Le midi le jeune aristocrate mangea chez un de ses amis avant de repartir. A vrai dire c'était un grand macheur et cela les gens le voyaient d'un bon oeil. Rarement les aristocrates sortaient pendant leur heure libre pour s'inquieter des personnes qui les entouraient.

Le soir venu Arthur était à Londres et il venait de manger chez un de ses amis. Une idée lui vint à la tête mais il l'enleva rapidement car ce n'était pas digne d'un aristocrate. Il regardait les rues désertes de Londres. Il était dans les beaux quartiers et il ne savait pas encore qu'est-ce qu'il pourrait faire pour ne pas rentrer cette nuit chez ses parents. Doit-il se permettre d'aller chez une personne inconnue en revétant un de ses habits de pirate rien que pour changer un peu son quotidien aristocrate. Il enleva cette pensée avant de se promener dans les quartiers pauvres. Il y avait une ambiance plutôt mauvaise et son côté Pirate refaisait surface parfois. Il gardait pourtant une attitude digne d'un aristocrate. A un moment, un enfant courait vers lui, ne semblant pas l'avoir remarqué mais il trébucha et tomba. Arthur se précipita sur lui et lui demanda :

- Petit ca va ?

L'enfant se releva et regarda l'homme devant lui et recula d'un coup en se tenant le nez. Il s'était écorché le nez et un peu la joue. Arthur sourit tendrement et tendit un mouchoir à l'enfant.

- Laisses moi te soigner voyons...

L'enfant refusa mais il sourit en prenant le mouchoir et s'essuya sans ménagement sa blessure et dit :

- Je... Je viens de salir votre mouchoir...

Vu le timbre de la voix de l'enfant c'était une petite fille et elle semblait un peu garçon manqué. Arthur lui dit que c'était pas grave et qu'il préférait avoir un mouchoir sale plutôt de voir du sang sur la figure d'un enfant. La petite fille sourit et elle partit en le remerciant chaleureusement. Arthur lui dit au revoir et c'est alors qu'il entendit des pas venir dans la rue où il était. Il se préparait à tout et surtout au pire. C'était bien dans les cordes que deux gangs se retrouvent pour régler leur rivalité se passait fréquemment dans ses rues désertes. Arthur se retourna et attendit. L'obscurité était déjà bien avancé mais la lumière était encore présente.

Lya sortit d’un bar peu avant la tombée de la nuit. Le ciel commençait a revêtir son manteau de nuit et la jeune fille soupira de fatigue. Elle s’était levée tôt le matin et pour dire vrai, elle n’avait pas vraiment envie de savoir se qui l’attendait ce soir. Elle tâta légèrement sa cuisse pour vérifier si son arme n’avait pas disparue et la jeune femme sourit quand elle sentit la lame froide caresser sa cuisse. Elle avançait doucement dans les rues plutôt mal famées de Londres et entendit alors un homme parlé.

Lya ne connaissait pas cette voix là et elle décida de s’avancer avec prudence. Elle se rapprocha des murs des maisons et les frôla pour ainsi dire. On ne peut savoir qui est cet homme et si jamais il attaquait la jeune femme, elle pourrait crier de toutes ses forces près des maisons. Elle créerait ainsi une diversion et pourrait sortir son poignard afin de le blesser et de se sauver en courant.

Au bout de quelques mètres, Lya reconnu la jeune fille a terre. Une petite qui habitait non loin de sa maison et qui avait toute la sympathie de la femme de joie. Quand a l’homme, il ne venait certainement pas de ses quartiers, il était trop bien habiller pour être originaire de ses quartiers ci.

Lya vit Alicia partir en courant et la jeune femme ne réfléchis même pas a la situation. Cet homme avait manifestement fait quelque chose d’inacceptable envers la petite et Lya n’allait pas se laisser faire. Elle sortit le poignard de son étui et arriva a toute vitesse vers l’aristo’. Elle le saisit par la nuque et colla alors son poignard contre son cou, veillant cependant a ne pas le blesser.

«Qu’est-ce que tu lui voulais a la petite ?»

Lya avait pris un ton froid et menaçant. Elle était dans une posture d’attaque et elle veillait bien à ce que personne ne remarque le poignard, a part celui qui l’avait sous la gorge. Elle traina alors l’homme avec elle dans une petite ruelle où la jeune femme était sure que personne ne viendrais. C’était un cul de sac et aucune porte et fenêtre ne donnait sur cette impasse.

Elle retourna alors l’homme pour le voir et elle ne fut pas surprise par ses habits. C’était bien ce que la jeune femme avait imaginée plus tôt. Un aristo’ bien habillé perdue dans les quartiers mal famés de Londres.

Arthur n'avait pas vu arrivé une personne et il sentit une lame sous son coup. Un poignard. C'était certes pas du tout une épée sinon il l'aurait entendu sortir de son fourreau. Est-ce un voleur ? Très bonne question. Mais une chose tournait dans la tête d'Arthur : "Pourquoi cette personne s'en prenait-elle à lui ?" Il y avait certes beaucoup de réponses dont les plus courantes : "L'argent est souvent sujet à des conflicts et donc à des vols", "Des personnes détestant les Aristocrates", "Un pirate ?" Qui sait tellement de solutions sont possibles. Arthur eut une idée plutôt drôle. C'était de jouer le rôle d'un jeune aristocrate stupide et sans défense ayant peur de l'action. Il se mit alors à trembler comme une feuille et s'il avait joué le jeu encore un peu il se serait mis à genoux mais étant le soir il n'avait pas envie. C'était moins drôle quand on voit plus beaucoup la personne qui nous agresse, surtout quand on a conscience qu'elle est plus petite que soi. Une fille ? Peut-être. Les femmes font beaucoup moins de bruits que les hommes. Ce qui pourrait surement expliqué pourquoi Arthur ne l'avait pas remarqué sur le coup quand elle s'était rapproché. Arthur arreta ses pensées quand il entendit la voix de la personne qui l'avait agressé :

«Qu’est-ce que tu lui voulais a la petite ?»

C'était une fille s'en aucune hésitation maintenant. Elle avait une petite voix aïgue mais assurée et une teinte de colère s'entendait très bien. Arthur comprit rapidement la situation. La jeune femme l'avait vu avec cette petite fille et avait cru qu'il lui avait voulu du mal. Elle avait donc pas compris ce qui s'était échangé entre l'enfant et lui-même et avait donc attaqué l'homme qui était un danger pour les enfants pour elle. C'était tout à fait ce que les personnes voyant un homme aristocrate rencontrait une enfant des rues pourrait bien penser. Du moins c'était ce qu'Arthur pensait, bien sur une autre solution est possible mais la plus probable est bien celle là. Il continua tout de même de trembler comme pourrait faire un aristocrate incapable de se défendre et il cria, de la peur se sentant dans sa voix :

" Je n'ai rien fait de mal ! Je vous en prie ! Je suis innocent !"

Va-t-elle se prendre à son jeu et croire vraiment qu'il est un aristocrate inutile et pensant qu'à sa peau ? C'était une solution mais il sentait qu'elle pourrait très bien discerner une feinte de la part de l'aristocrate ce qui n'était pas à omettre. Il avait déjà trouvé une autre solution si elle ne le croyait pas dans son jeu. Il continua à se plaindre en disant :

" Si vous voulez mon argent je n'en ai pas ! J'ai tout laissé chez moi ! Je vous en suppli laisser ma pauvre vie d'Aristocrate honteux..."

Il s'arreta un peu. Il savait que c'était bien trop ce qu'il disait mais autant en faire trop que pas assez n'est-ce pas ? Mais n'était-ce pas un peu trop lourd ? Arthur s'en fichait. Il avait déjà vu beaucoup d'aristocrate perdre leur sang froid devant son habit de pirate et se laissait tomber devant ses bottes sans avoir besoin de lever le petit doigt. C'était pourtant des moments assez amusant qui donnait envie à chaque fois à Arthur de les prendre avec délice dans ses soirées mouvementés.
Mais il était plutôt préférable de reporter notre attention sur la jeune fille qui se trouvait devant lui. Elle devait avoir beaucoup de connaissance dans les combats rapprochés pour s'être attaqué ainsi à une personne. Il fit semblant de se calmer doucement, arretant petit à petit de trembler pour demander :

" Mais... Vous... Vous m'avez demandé qu'est-ce que je voulais à cette petite fille... Elle était tombé sans faire attention... Et je voulais simplement la soigner mais elle a simplement pris mon mouchoir pour se nettoyer un peu la plaie avant de partir en me remerciant... Si vous avez cru que je ferais du mal à une petite fille, vous vous trompez..."

Arthur trouvait qu'il n'était pas si mal dans la peau d'un faible aristocrate. Le ton, les expressions et les gestes, chaque chose était calculé et rien ne faisait penser qu'il était une personne sérieuse et importante pour le pays. Lorsqu'il prenait une autre personnalité contraire à la sienne, il oubliait tout ce qu'il avait l'habitude de faire et s'imaginer dans la peau d'une de ses victimes qu'il avait déjà rencontré. C'était extrement facile pour lui maintenant. Il avait tellement utilisé cette méthode que parfois il ne s'en rendait pas compte quand ca lui arrangeait vraiment. Bien sur il ne faisait rien de cela devant ses parents restant calme et posé. Mais il se demandait tout de même comment cette jeune fille allait répondre devant cette plainte longue et accentuée de petits gestes craintifs venant d'Arthur pour expliquer son innocence dans tout cela.